Superficie : 112 622 Km²
Le Bénin est un pays qui comprend 3 zones pluviométriques : la zone à 1 saison des pluies, la zone à 2 saisons des pluies et la zone intermédiaire. Nous nous intéresserons à la zone à 2 saisons des pluies. La pluviométrie est beaucoup plus importante sur la première saison des pluies que sur la seconde.
L’information est assez dense mais elle ne couvre pas la même zone d’une décennie à l’autre : cela rend le tracé des isohyètes différent d’une décennie à l’autre sans pour autant que cela ait un sens réel : le tracé des isohyètes sur la décennie 1980 est assez curieux.
La pluviométrie a globalement baissé sur toute la zone durant les 4 décennies. La décennie 1960 a été la plus pluvieuse.
Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques
L’information est assez dense mais elle ne couvre pas la même zone d’une décennie à l’autre : cela rend le tracé des isohyètes différent d’une décennie à l’autre sans pour autant que cela ait un sens réel.
La pluviométrie semble avoir beaucoup fluctué durant les 4 décennies sur toute la zone. La décennie 1970 apparaît comme la décennie la moins pluvieuse. Par contre la décennie 1980 semble la plus pluvieuse.
Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques
Au cours des décennies 1950 et 1960, le rapport ne semble pas avoir beaucoup évolué : Si il y a eu un quelconque changement de la pluviométrie des 2 saisons des pluies, cela s’est fait en proportion.
La décennie 1970 est déficitaire dans le sens que la pluviométrie de la seconde saison des pluies a plus varié que la pluviométrie de la première saison des pluies : on a vu au-dessus que la pluviométrie de la deuxième saison des pluies au cours de cette décennie avait été minimale.
La décennie 1980 est au contraire excédentaire, c’est à dire que la pluviométrie de la seconde saison des pluies a été forte (tout en restant inférieure) devant la pluviométrie de la première saison des pluies comme on l’a fait remarquer au-dessus. Cela traduit un rééquilibrage entre les saisons des pluies sur la décennie 1980.
Vue d'ensemble des indices pluviométriques
L’information est importante et bien répartie sur la zone.
Les tests sur la date d’occurence des 3 décades les plus pluvieuses ne détectent pas, sauf ponctuellement, de changement notable au cours des 4 décennies d’étude.
Il en est de même quant à la répartition de la pluviométrie au sein de la saison des pluies.
L’information est assez fournie et bien répartie sur la zone concernée.
La pluviométrie de la première saison des pluies a fortement diminué alors que la pluviométrie de la seconde saison des pluies n’a pas varié de façon prononcée au cours des 4 décennies (on a fait remarquer au-dessus qu’elle avait beaucoup fluctué et que la décennie 1980 était la décennie la plus pluvieuse).
Le changement repéré au sein de la première saison des pluies s’est effectué à la fin de la décennie 1960 et au milieu de la décennie 1970.
Les tests sur le rapport entre les pluviométries des 2 saisons des pluies confirment que, lors de la décennie 1980, la pluviométrie de la seconde saison des pluies s’est rapprochée de la pluviométrie de la première saison.