Bassin du Bandama

Superficie : 61 850 Km²


Stations retenues

Régime hydrologique

La partie amont du Bandama se caractérise par un « régime tropical de transition » marqué par une saison de hautes-eaux et une saison de basses-eaux. La période de hautes-eaux est assez longue et l’étiage peu sévère.

Le Nzi, par contre, est soumis à un « régime équatorial de transition boréal » marqué par 2 étiages et 2 périodes de hautes-eaux. La petite saison sèche disparaît bien souvent, allongeant alors la période de hautes-eaux.

En aval, à Tiassalé, on retrouve la combinaison de ces 2 régimes mais l’influence tropicale est la plus forte.

L’année hydrologique débute au mois de Mai.

Commentaires

Résultats

les nombres en gras et soulignés indiquent une augmentation de la variable étudiée

Ecoulements annuels (MODULES)

Le barrage de Kossou modifie quelque peu les écoulements sur le Bandama à TIASSALE, voire à BADA. La diminution des écoulements annuels y est proche de 60% depuis 1968-1971. Sur ses principaux affluents, Marahoué et Nzi, les écoulements ont un peu plus faiblement diminué : de l’ordre de 50%. Le barrage a donc du accentuer le déficit d’écoulement à TIASSALE. .

Hautes-eaux (VCX5 et VCX30)

Les hautes-eaux semblent avoir diminué depuis 1968-1973. Ce n’est pas toujours une rupture que l’on peut observer mais, parfois, une tendance. Les déficits avoisinenttout de même 45 à 50% lorsqu’une rupture a été signalée. Le déficit le plus marqué est enregistré à TIASSALE : au barrage de Kossou, les hautes-eaux sont très fortement retenues afin de pouvoir satisfaire les besoins énergétiques du pays (cela est d’autant plus vrai que le barrage de Kossou n’a jamais atteint sa cote minimale depuis sa mise en eau).

Basses-eaux (VCN60)

En période de basses-eaux, mise BADA, depuis 1970, les stations traitées ne mesurent parfois plus d’écoulement et ce, de façon plus fréquente ou plus longue qu’auparavant.

Débits caractéristiques (DCC, DC3 et DC6)

Les déficits, autour de 1970, s’accentuent des DCC aux DC6, des hautes-eaux vers les moyennes-eaux.

Les ruptures tardives observées à BADA ou à BEOUMI sur les DC3 et DC6, masquent en réalité un changement qui s’observait déjà depuis la fin des années 1960 et le début des années 1970 et qui s’est accentué au début de la décennie 1980.

Tarissement (COEFFICIENTS DE TARISSEMENT et DEBITS INITIAUX DE TARISSEMENT)

Il ne semble pas y avoir de changement à BADA sur les débits initiaux de tarissement. Par contre le coefficient de tarissement augmente à partir de 1971. Cela peut indiquer une réduction de la taille de l’aquifère.

Forme (PENTES DE MONTEE EN CRUE, PENTES DE DECRUE et RAPPORTS ENTRE BASES DES TRAPEZES)

Trapèze délimité par 50 et 90% de Qmax :

Trapèze délimité par 25 et 75% de Qmax :

On ne détecte aucun changement à la station de BADA.



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