Superficie : 70 500 Km²
Le bassin amont de la Comoé se caractérise par un « régime tropical pur » marqué par une saison de hautes-eaux et une saison de basses-eaux.
Plus en aval, la Comoé est soumise à un « régime tropical de transition à variante dahoméenne » marqué par une forte irrégularité interannuelle ainsi que des valeurs très différentes d’une année à l’autre. Les étiages sont très rigoureux et la période de hautes-eaux assez longue.
L’année hydrologique débute en Avril et Mai.
Les déficits enregistrés sur les écoulements annuels avoisinent 50 à 60%. Cette diminution des modules s’observe autour de 1970.
A cette même période, les déficits sur les hautes-eaux sont de l’ordre de 40 à 50%, donc un peu moins élevés que ceux des modules.
Les écoulements sont parfois nuls à partir de cette même époque.
Les moyennes-eaux (DC3 et DC6) sont plus déficitaires que les hautes-eaux (DCC et VCX5), ce qui peut s’expliquer par le plus faible déficit sur les hautes-eaux que sur les modules. Les DC3 ne semblent pas avoir changer aux stations de SEREBOU et AKAKOMOEKROU, alors qu’en aval, une forte diminution a été enregistrée.
Il ne semble pas y avoir de changement à ANIASSUE PONT sur les débits initiaux de tarissement. Par contre le coefficient de tarissement augmente à partir de 1971. Cela peut indiquer une réduction de la taille de l’aquifère.