Superficie : 1 230 Km²
La Lokoundje se caractérise par un « régime équatorial de transition boréal » marqué par 2 étiages et 2 périodes de hautes-eaux.
L’année hydrologique débute en Avril.
C’est le seul bassin étudié dans le cadre du programme ICCARE où les tests statistiques mettent en évidence une augmentation des écoulements. Celle-ci se situe au début des années 1960 (1961) et est de l’ordre de 33% sur les modules annuels.
Dans certaines régions du Cameroun, une plus forte hydraulicité a été observée pendant la décennie 1960 sur les fleuves. Les graphiques accompagnant les résultats des tests statistiques la confirment pour les bassins du Ntem, du Nyong, de la Lobe et de la Lokoundje.
Dans le cas de la Lokoundje, cette augmentation est très nette, bien plus que sur les autres bassins. Vers 1970, on note quand même un léger infléchissement des modules.
Les hautes-eaux ont augmenté plus fortement, encore, que les modules. Le phénomène se situe vers 1962 et est proche de 50%
Aucun changement n’est détecté.
On note une augmentation des débits classés, DCC et DC3, à l’exception des DC6. Les hautes-eaux ont plus fortement augmenté que les moyennes-eaux. Là encore, cette rupture est détectée au tout début de la décennie 1960 (voir plus haut).