Superficie : 21 475 Km²
Le Mono est caractérisé par un « régime tropical de transition à variante dahoméenne » marqué par une forte irrégularité interannuelle et des valeurs de débit très différentes d’une année sur l’autre. L’étiage est rigoureux et la saison de hautes-eaux assez longue.
L’année hydrologique débute en Avril-Mai.
Seule la tête du Mono enregistre une baisse brutale de ses écoulements annuels, en particulier sur les petits bassins du Na et du Koloware à PARATAO et KOLOWARE. Sur les principaux affluents, comme l’Anié et l’Ogou, on n’observe pas de changement. Les déficits s’amenuisent de l’amont vers l’aval, de 66% à 39% autour de 1970.
A la station de KOLOWARE, l’année de rupture est 1980 mais l’analyse des résultats de Pettitt montrent que dès 1970, les modules ont commencé a diminuer. En 1980, cette diminution s’est accentuée.
Aucun changement n’a été mis en évidence par les différents tests statistiques sur les hautes-eaux et ce, quelque soient les bassins.
Les basses-eaux à ATHIEME n’ont connu également aucun changement manifeste.
On n’observe peu de changement, exception faite de DOTAIKOPE et KOLOWARE (même sous-bassin du Mono) qui voient leurs DCC diminuer fortement, respectivement en 1969 et 1981 (même observation que sur les modules annuels).
On n’observe aucun changement notable.
Il faut souligner que les quelques bassins où il est possible de détecter quelque chose sont des bassins de très petites superficies, donc des cas bien particuliers.
D’un point de vue pluviométrie, cette région du Bénin et du Togo ne semble pas avoir été affectée d’une très forte diminution de la pluviométrie et ce, même si cette diminution est réelle (de l’ordre de 15% en moyenne sur ces 2 pays). Les incidences sur les écoulements sont donc très faibles et ne sont donc probablement pas toujours détectées par les tests.