Superficie : 2 420 Km²
Le Mungo se caractérise par un « régime tropical de transition» marqué par une saison de hautes-eaux assez longue et une période de basses-eaux peu sévère.
Le bassin, de petite taille, réagit très rapidement aux épisodes pluvieux et, pratiquement, indépendamment des crues antérieures.
L’année hydrologique débute en Avril.
Seul le test de détection de rupture révèle une faible diminution des écoulements annuels, de l’ordre de 17%. Ce phénomène est apparu en 1969.
Sur les très hautes-eaux (VCX5), on n’observe aucun changement. Les VCX30 ne diminuent que très légèrement (14%) vers 1967.
Aucun changement n’est observé.
Contrairement à ce que l’on a observé auparavant sur les hautes-eaux, les DCC connaissent une très légère diminution en 1969, de l’ordre de 18%. Cela peut s’expliquer par le fait que l’hydrogramme de crue annuel à MUNDAME est une succession de crues résultant d’épisodes pluvieux relativement courts. Le bassin, de petite taille, réagit très rapidement et la diminution de DCC peut traduire une légère diminution (en nombre ou en durée) de ces épisodes pluvieux.
Les DC3 ne semblent pas varier.
Les DC6 diminuent dans une proportion plus importante que les modules et les DCC : 27% en 1969. Ils représentent des débits entre basses et moyennes-eaux.
Les déficits détectés (ou non) sont très faibles sur cette zone. Cela peut expliquer la disparité des résultats obtenus du fait que l’on est en limite de détection de rupture par les tests utilisés.
Il est important d’insister, à nouveau, sur le fait que les données cessent en 1977.