Superficie : 514 580 Km²
L’Oubangui fait la transition entre les régimes tropicaux et les régimes équatoriaux.
L’année hydrologique débute en Avril-Mai.
Les modules annuels aux 3 stations ont diminué en 1970 assez fortement, de 30 à 40%.
Les déficits observés sont assez faibles. La rupture est plus précoce à BOALI qu’à BANGUI : 1963 et 1970-1975 (voir commentaires).
Les basses-eaux ont diminué entre 1969 et 1970.
Comme on pouvait le pressentir d’après les observations faites sur les modules et les hautes-eaux , les DC6 ont plus fortement diminué que les DC3 et les DCC. Les moyennes-eaux ont été particulièrement touchées par le déficit pluviométrique enregistrée dans la région. Les dates de rupture sont 1963 pour les DCC à BOALI (comme pour les hautes-eaux) et 1970 pour les autres débits caractéristiques et stations.
Les débits initiaux de tarissement ont nettement diminué depuis la fin de la décennie 1960.
Les coefficients de tarissement ont dans le même temps, à 2-3 ans près, augmenté.
Ces observations vont dans le sens d’une réduction des aquifères en extension et d’une baisse de leurs niveaux piézométriques.
Trapèze délimité par 50 et 90% de Qmax :
Trapèze délimité par 25 et 75% de Qmax :
Les résultats sont variables sur les 2 trapèzes ainsi que sur les dates d’occurrence des changements détectés. Cela peut signifier des changements assez faibles.
Il semblerait que le rapport entre les bases supérieures et inférieures des trapèzes augmenteraient légèrement, ce qui pourrait signifier une forme de l’hydrogramme de crue plus resserrée à sa base.
Les pentes auraient tendance à diminuer, indiquant un glissement de la dissymétrie de l’hydrogramme, de la gauche vers la droite.
Les occurrences de ces changement couvrent une période allant de 1951 à 1982. Là encore, il est probable que les changements ne sont pas très nets et traduisent en réalité plutôt des tendances.
Il faut souligner les résultats de BOALI qui tranchent avec les autres stations.