Bassin de l'Oueme

Superficie : 46 990 Km²


Stations retenues

Régime hydrologique

Le Ouémé est caractérisé par un « régime tropical de transition à variante dahoméenne » marqué par une forte irrégularité interanuelle et des valeurs de débit très différentes d’une année sur l’autre. L’étiage est rigoureux et la saison de hautes-eaux assez longue.

L’année hydrologique débute en Mai.

Commentaires

Résultats

les nombres en gras et soulignés indiquent une augmentation de la variable étudiée

Ecoulements annuels (MODULES)

Sur la plus grande partie du bassin de l’Ouémé, on observe une rupture entre 1967 et 1970 (SAGON : 1967, cf. Commentaires). Seul, le bassin du Zou ne connaît pas un tel phénomène. Les déficits enregistrés dépassent 40% mais s’amenuisent de l’amont vers l’aval. Cela peut-être lié aux pertes d’eaux observées dans le cas de forte hydraulicité sur le bief SAVE-SAGON.

A l’aval du bassin, à BONOU, aucun déficit, aucune tendance ne sont détectés par les tests statistiques.

Hautes-eaux (VCX5 et VCX30)

Sur le bassin du Zou (ATCHERIGBE et LOGOZOHE-PONT sur un affluent), et à l’aval de l’Ouémé, à BONOU, on n’observe aucun changement. Ailleurs des déficits ou tendances sont détectées par les tests.

Les déficits enregistrés décroissent de l’amont vers l’aval : de plus de 50% à PONT DE BETEROU, on arrive à un peu plus de 20% à SAGON (peut-être lié aux pertes d’eaux observées sur le bief SAVE-SAGON). Les dates de rupture sont plus tardives en amont qu’en aval : 1974-1975 à PONT DE BETEROU et 1965 à SAGON (voir commentaires). Concernant PONT DE BETEROU, il faut noter que les résultats de Pettitt indiquent dès 1970 une diminution qui s’accentue 4-5 ans après.

Basses-eaux (VCN60)

Les écoulements sur le Ouémé sont très concentrés sur une période qui ne dure que 5 à 6 mois (comme la saison des pluies). Le reste de l’année, les marigots et même les fleuves sont à sec. Les périodes de non-écoulement semblent être plus longues depuis le début des années 1970.

Débits caractéristiques (DCC, et DC3)

Les résultats sur les DCC (hautes-eaux) sont conformes à ceux notés auparavant sur les VCX5 et VCX30.

A BONOU, à l’aval du bassin, les DC3 (moyennes-eaux) ont tendance à diminuer. Ce n’est pas une rupture mais c’est le seul résultat à la baisse que l’on observe à cette station.

Ailleurs, les résultats sont assez semblables à ceux observés sur les autres variables : très forts déficits qui s’amenuisent de l’amont vers l’aval entre 1963 et 1969. Les moyennes-eaux ont très fortement ressenti la diminution de la pluviométrie dans la région, même si celle-ci, rappelons-le, n’a pas été très forte : aux alentours de 15% de déficit sur la pluviométrie annuelle.

Tarissement (COEFFICIENTS DE TARISSEMENT et DEBITS INITIAUX DE TARISSEMENT)

Les résultats sont à prendre avec prudence.

Les débits initiaux de tarissement ne semblent pas avoir variés. Les coefficients de tarissement à BONOU ont augmenté vers 1968.



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