Bassin du Sassandra

Superficie : 57 670 Km²


Stations retenues

Régime hydrologique

Le Sassandra es caractérisé par un « régime tropical de transition » marqué par une saison de hautes-eaux assez longue et une saison de basses-eaux peu sévère.

L’année hydrologique débute en Mai.

Commentaires

Résultats

les nombres en gras et soulignés indiquent une augmentation de la variable étudiée

Ecoulements annuels (MODULES)

Les modules annuels ont diminué sur les 4 stations traitées. Cela s’est fait de façon plus tardive sur le Lobo (NIBEHIBE, 1980, voir commentaires) que sur le Bafing et le Sassandra (BAFINGDALA, 1969 et SOUBRE, 1969, SEMIEN, 1970). Le déficit y est d’ailleurs plus élevé que sur les 2 autres stations : 54%. A BAFINGDALA (voir commentaires), le déficit est le moins élevé, 28% ; cela peut s’expliquer par la nature plus montagneuse du bassin.

Hautes-eaux (VCX5 et VCX30)

Les tests sont parfois contradictoires comme à SOUBRE et BAFINGDALA. Cela peut s’expliquer par un changement peu net au sein des séries constituées.

Les hautes-eaux ont diminué aux stations de SEMIEN et de SOUBRE alors que l’on n’observe aucun changement sur le Bafing à BAFINGDALA et sur le Lobo à NIBEHIBE (voir commentaires). Les dates de ruptures sont très proches : 1968 et 1969.

Basses-eaux (VCN60)

Les résultats sont semblables à SEMIEN et BAFINGDALA : rupture en 1971 sur les VCN60.

Débits caractéristiques (DCC, DC3 et DC6)

Les résultats observés sont assez différents d’un bassin à un autre pour les DCC et DC3. Concernant les DC6, toutes les stations enregistrent un fort déficit.

Des hautes-eaux (DCC) vers les moyennes-eaux (DC6), les déficits augmentent tout en se situant entre 1968 et 1972. Seul le Lobo a NIBEHIBE connaît une rupture plus tardive, comme observée sur les modules annuels (voir commentaires).

Tarissement (COEFFICIENTS DE TARISSEMENT et DEBITS INITIAUX DE TARISSEMENT)

Les débits initiaux de tarissement ont nettement diminué depuis 1980 sur le Sassandra à SEMIEN mais pas sur le Bafing à BAFINGDALA.

Les coefficients de tarissement ont par contre augmenté aux 2 stations précitées au cours de la décennie 1960.

Ces observations vont dans le sens d’une réduction des aquifères en extension et d’une baisse de leurs niveaux piézométriques.

REMARQUES

Lorsque l’on observe les hydrogrammes successifs du Lobo, depuis l’implantation de la station à NIBEHIBE jusqu’en 1993, on se rend compte que leur forme se simplifie : d’une forme à multiples maxima, on aboutit à une forme à un seul maximum. Par conséquent, les hautes-eaux (VCX et DCC) ne varient pas alors que les moyennes-eaux (DC6) varient.



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