Bassin de la Volta

Superficie : 206 890 Km²


Stations retenues

Régime hydrologique

Les stations retenues délimitent 3 territoires : d’un côté la Volta Noire, d’un autre la Volta Blanche et, enfin, l’Oti-Pendjari.

Volta Noire et Oti-Pendjari ont un parcours très tourmenté puisqu’après leur source, ces 2 fleuves ont une direction générale Nord qui s’infléchit brusquement pour se diriger alors vers le Sud en direction du Lac Volta, retenue artificielle existant depuis 1964-1966 après la construction du barrage d’Akosombo.

Les Voltas et Oti-Pendjari reçoivent des affluents de plus en plus abondants. Mais il s’agit de fleuves de plaine qui ne reçoivent pas d’affluent important prenant naissance dans des régions méridionales, ce qui donne des hydrogrammes annuels très réguliers. Le régime est proche du « régime tropical de transition ».

L’année hydrologique débute en Mars-Avril-Mai.

Commentaires

Résultats

les nombres en gras et soulignés indiquent une augmentation de la variable étudiée

Ecoulements annuels (MODULES)

Les modules annuels ont baissé brutalement sur toutes les stations analysées, sauf, à KARA où seule une tendance à la baisse est observée.

Sur les 2 Voltas, cette rupture s’observe en 1970 et 1971. Sur l’Oti-Pendjari, elle est plus tardive, 1975.

Les déficits sont plus accentués sur les têtes de bassins, PORGA et SAMANDENI : plus de 50% alors qu’ailleurs ils avoisinent 40%.

Hautes-eaux (VCX5 et VCX30)

Les hautes-eaux semblent avoir également baissé brutalement, sauf à Dapola où seule une tendance à la baisse a été détectée.

Les déficits enregistrés sont du même ordre de grandeur que ceux observés sur les modules, 35 à 40%. Les dates de ruptures se situent en 1971.

Basses-eaux (VCN60)

Les basses-eaux ont diminué sur les 2 stations retenues pour l’étude. A SAMANDENI, la rupture est observée en 1971. A MANGO, elle est plus tardive, en 1980. Ces résultats sont cohérents avec ceux déjà observés auparavant.

Débits caractéristiques (DCC, DC3 et DC6)

A NAWUNI, seuls les DCC ont connu une rupture en 1971 conduisant à un déficit de l’ordre de 36%. Cela avait déjà été observé sur les VCX5 et VCX30.

A DAPOLA, les débits caractéristiques ont eu tendance à diminuer. Cette tendance à la diminution se traduit même par une rupture sur les DCC et DC6 entre 1969 et 1971. Les déficits sont plus élevés sur les moyennes-eaux (DC6) que sur les hautes-eaux (DCC).

Les évolutions sur les débits caractéristiques semblent légèrement plus confuses.

Tarissement (COEFFICIENTS DE TARISSEMENT et DEBITS INITIAUX DE TARISSEMENT)

Les débits initiaux de tarissement ont nettement diminué autour de 1970.

Les coefficients de tarissement n’ont par contre augmenté qu’à SAMANDENI à la même époque.

Ces observations vont dans le sens d’une réduction des aquifères en extension et d’une baisse de leurs niveaux piézométriques.



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