Bénin

Superficie : 112 622 Km²



Cartographie des variations de la pluviométrie annuelle

Les stations sélectionnées couvrent assez bien l’étendue du territoire. Cependant, il y a un manque d’observations tout au Nord et à l’Ouest au Sud de Natitingou. Au Sud, il y a une forte densification des postes retenus.

Le Bénin peut être découpé en 3 régions pluviométriques :

1/ le littoral lagunaire où le gradient pluviométrique croît de l’Ouest vers l’Est;

2/ les plateaux du centre où il n’y a que très peu de gradient pluviométrique;

3/ les plateaux au Nord et le massif de l’Atakora (région de Natitingou) où la pluviométrie croît du NNE vers le SSO. L’effet pluviogéne du massif de l’Atakora en est certainement responsable. Toutefois au cours de la décennie 1980, le gradient a une orientation Nord-Sud.

On peut observer une baisse généralisée de la pluviométrie au cours des 4 décennies. Celle-ci semble être moindre sur la zone centrale du pays. La décennie 60 est la décennie la plus pluvieuse. A partir de la décennie 70, on observe une disparition progressive de la zone à forte pluviométrie (>1150 mm) au profit de la zone à pluviométrie intermédiaire (> 1000 mm et < 1150 mm). Au cours de la décennie 80, la zone à pluviométrie faible (< 1000 mm) couvre le 1/3 Nord du pays et la région côtière proche de la frontière du Togo.

Le déficit pluviométrique apparaît plus précoce sur la zone littorale (décennie 70) et plus tardif dans la région du massif de l’Atakora (décennie 80). Les plateaux centraux n’ont pas subit un phénomène de déficit pluviométrique fort important.

Cartes

Localisation des postes pluviométriques

Isohyètes

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes

    Isohyètes caractéristiques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques

    Indices pluviométriques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des indices pluviométriques


    Tests de détection de ruptures dans les chronologies de pluviométrie annuelle

    Les stations sélectionnées sont très concentrées dans le Sud du pays. On observe les mêmes manques d’informations ponctuelles que ceux cités ci-dessus.

    Lorsque les méthodes statistiques ont révélé une anomalie ou une rupture dans les séries pluviométriques, elles indiquent toutes un déficit pluviométrique qui en moyenne atteint 18.9%. Seuls 6 postes situés au centre du pays n’enregistrent pas de changement brutal de leur pluviométrie annuelle.

    Les pourcentages de déficit pluviométrique les plus importants sont rencontrés dans le Nord du pays et en zone littorale. Cela confirme les résultats évoqués ci-dessus.

    Le phénomène du déficit pluviométrique s’est mis en place autour de l’année 1970.

    Carte et Tableau

    Localisation des postes pluviométriques

    Test de détection des ruptures


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