Burkina Faso

Superficie : 274 120 Km²



Notre étude s’est limitée au sud du 14eme parallèle qui passe juste au-dessus de la ville de Ouahigouya.

Cartographie des variations de la pluviométrie annuelle

L’information est dense. Seul l’extrême sud-est du pays (frontière du Bénin) manque un peu d’information.

La pluviométrie croît du nord vers le sud et le gradient s’oriente vers le sud-ouest dans la région de Bobo-Dioulasso. L’effet pluviogène du massif gréseux de la fin de la dorsale guinéenne en est certainement responsable. Cet effet pluviogène semble s’être atténué au cours des décennies 70 et 80.

On peut observer une forte baisse de la pluviométrie au cours des 4 décennies sur l’ensemble du territoire étudié. Durant la décennie 50, moins d’1/3 du pays avait une pluviométrie inférieure à 800 mm. Alors que durant la décennie 80, plus de la moitié du pays a une pluviométrie inférieure à 800 mm. La zone à pluviométrie forte (> 1000 mm) se cantonne dorénavant à l’extrême sud-ouest du pays.

Le phénomène de déficit pluviométrique se met en place de façon assez homogène au cours de la décennie 70. Pendant la décennie 80, il s’intensifie surtout dans l’Est du pays et à l’intérieur de la boucle du Mou-Houn entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.

Cartes

Localisation des postes pluviométriques

Isohyètes

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes

    Isohyètes caractéristiques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques

    Indices pluviométriques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des indices pluviométriques


    Tests de détection de ruptures dans les chronologies de pluviométrie annuelle

    L’information disponible est bien répartie.

    Les tests statistiques révèlent pour tous les postes retenus une anomalie ou une rupture dans les séries pluviométriques. Seul le poste proche du lac de Bam n’enregistre pas de changement notable (effet pluviogène de la retenue d’eau?). Ces ruptures se traduisent par un déficit pluviométrique qui atteint en moyenne 19.6%. Ce calcul a été obtenu en ne tenant pas compte des postes de Po et de Koudougou qui ne contiennent pas suffisamment de données de part et d’autre des dates de rupture.

    Les dates de rupture se situent durant la première moitié de la décennie 70.

    Carte et Tableau

    Localisation des postes pluviométriques

    Test de détection des ruptures


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