Superficie : 475 442 Km²
La répartition des postes n’est pas uniforme. Il y a une forte concentration d’information dans la moitié sud du pays et une très faible information dans la moitié nord du pays.
La pluviométrie croît du nord-est vers le sud-ouest et le gradient s’oriente vers l’ouest au niveau de la région du plateau sud-camerounais.
On peut observer une baisse généralisée de la pluviométrie au cours des 4 décennies sur l’ensemble du pays.
La zone à pluviométrie faible (< 1400 mm) s’étend au cours des 4 décennies légèrement vers le SSE du territoire. La zone à forte pluviométrie (> 1800 mm) se confine pendant la décennie 80 dans la partie occidentale du pays, vers l’Océan Atlantique.
Le phénomène de déficit pluviométrique est homogène sur le territoire camerounais mais n’est pas très intense.
La répartition des postes est plus homogène.
Lorsque les méthodes statistiques ont révélé une anomalie ou une rupture dans les séries pluviométriques, elles indiquent toutes un déficit pluviométrique qui en moyenne atteint 15.1%. Sur un peu moins de la moitié des postes retenus, il n’y a pas eu de changement notable de la pluviométrie annuelle. Ces postes sont localisés dans le sud et le centre du Cameroun. Ces résultats confirment que le déficit pluviométrique, bien que présent, n’est pas très important. Le phénomène de diminution de la pluviométrie que l’on observe en Afrique de l’Ouest serait-il moins intense en Afrique Centrale?
Les dates de ruptures sont très hétérogènes, ce qui est à rapprocher de la faible intensité du phénomène.