Superficie : 475 442 Km²
Nous n’avons pas de données journalières sur la décennie 1980. Notre étude s’est donc limitée aux décennies 1950, 1960 et 1970.
Les postes retenus pour l’étude sont très concentrés dans la moitié Sud du territoire.
Le nombre annuel de jours de pluie croît du Nord du Cameroun à la région de Douala (proximité du Mont Cameroun). Les courbes isovaleurs suivent bien les contours des massifs montagneux du territoire. Le plateau Sud-Camerounais est une région où la variable étudiée ne varie pas énormément.
Au cours des 3 décennies, le nombre annuel de jours de pluie ne semble pas avoir évolué de façon très tranchée, dans le sens de l’augmentation ou de la diminution. Cela est assez conforme à ce qui a été observé sur les pluies annuelles. Le phénomène est peu marqué, au moins jusqu’à la fin de la décennie 1970. La variabilité climatique semble être plus faible ici qu’à l’Ouest du Golfe de Guinée.
Vue d'ensemble des courbes isovaleurs du nombre de jours de pluie
Vue d'ensemble des cartes de nombre de jours de pluie interannuel
Les postes retenus sont très concentrés dans la moitié Sud du territoire.
Les tests statistiques ont révélé sur certains postes (8 sur 12) un changement dans les séries chronologiques. Il se traduit par une diminution du nombre de jours de pluie sauf au poste de Abong-Mbang. Ce poste se situe en zone inondable au centre du plateau Sud-Camerounais. Il faut relativiser les résultats obtenus par les tests statistiques car les séries chronologiques en notre possession ne couvrent qu’une trentaine d’années. Les dates de ruptures apparaissent également parfois assez tardivement (au cours de la décennie 1970), ce qui biaise le calcul du déficit : le cas de la station de Makak illustre parfaitement notre propos.
Il ne nous apparaît pas de changement très notable dans les séries chronologiques étudiées.