Superficie : 322 462 Km²
Les postes sélectionnés offrent une couverture assez régulière du territoire. 2 exceptions, le long de la frontière libérienne et guinéenne à l’Ouest et le parc de la Comoë au Nord-Est.
La pluviométrie croît du Nord-Est vers le Sud-Ouest en suivant la limite de la zone forestière qui définit ce qu’on appelle le « V Baoulé ». Sur la côte, le gradient pluviométrique s’inverse entre Sassandra et Abidjan.
Au cours des 4 décennies, on observe un glissement des isohyètes vers le Sud-Sud-Ouest.
La décennie 60 a été la décennie la plus arrosée de celles étudiées.
Au cours de cette décennie, la zone à faible pluviométrie (< 1200 mm) a presque disparu. Au cours des décennies suivantes, cette zone n’a cessé de s’agrandir et couvre dorénavant près de 1/3 du territoire. Quant à la zone à forte pluviométrie (> 1800 mm), elle se cantonne dorénavant à l’extrême Sud-Ouest (région de Tabou et frontière libérienne).
La décennie 60 est faiblement déficitaire sur l’Ouest du pays. Les décennies 70 et 80 apparaissent nettement déficitaires au regard des 4 décennies étudiées. Le phénomène est plus fort sur la dernière décennie, en particulier au Nord et sur le littoral à l’Est de Sassandra.
L’information pluviométrique est plus importante et mieux répartie.
Lorsque les méthodes statistiques ont révélé une anomalie ou une rupture, elle se traduit par une baisse de la pluviométrie qui, en moyenne, atteint 21.2%. Sur seulement 3 postes, les tests n’ont rien détecté. Les pourcentages les plus forts concernent des stations situées au Nord-Ouest et sur le littoral à l’Est de Sassandra. Cela confirme les résultats déjà évoqués auparavant.
De façon générale, les dates de ruptures se situent au cours de la décennie 60 et au début de la décennie 70. Elles sont plus tardives dans le Nord-Ouest.