Superficie : 238 537 Km²
L’information disponible est bien répartie sur l’ensemble du territoire.
La pluviométrie croît du nord vers le sud-ouest. Au niveau du Lac Volta, la pluviométrie ne varie guère. Sur le littoral, les isohyètes changent d’orientation: le gradient pluviométrique s'oriente vers l'ouest. Une des raisons souvent avancée en est l’orientation de la côte qui est plus parallèle aux flux de mousson et donc moins favorable aux précipitations.
La décennie 60 est la plus humide mais la pluviométrie a globalement baissé sur l’ensemble du territoire au cours des 4 décennies. La zone à forte pluviométrie (> 1900 mm) se limite à l’extrême sud-ouest. La zone à pluviométrie intermédiaire (> 1300 mm et < 1900 mm) s’est divisée en 2 parties :
1/ le sud-ouest, zone de forêt dense;
2/ la région du Lac Volta et des monts Togo.
Les décennies 70 et 80 apparaissent comme globalement déficitaires. Mais le déficit pluviométrique n’a pas une très grande intensité.
L’information est très morcelée : beaucoup de régions ne sont pas couvertes par un poste de mesure.
Sur seulement 3 postes (sur 8), les méthodes statistiques ont montré une rupture qui, en moyenne, traduit une diminution de la précipitation de 19.3%. Ce pourcentage peut paraître élevé mais il est dû au poids important de la forte valeur élevée estimée au poste d’Accra.
Les dates de rupture ne sont pas définies clairement. Elles se situent autour de l’année 1970 mais les différentes méthodes ne s’accordent pas sur une même date. Cela confirme bien la moindre importance du phénomène de déficit pluviométrique comparé à d’autres pays.