Nigeria

Superficie : 923 768 Km²



Cartographie des variations de la pluviométrie annuelle

L’information est bien répartie sur l’ensemble du territoire.

La pluviométrie croît du nord vers le sud. Au centre du pays , dans la région du Plateau Central, les isohyètes s’incurvent autour de ce massif. Durant la décennie 80, tous les isohyètes sont presque parallèles sur l’ensemble du pays. L’effet pluviogène du massif semble s’être atténué.

La pluviométrie a globalement diminué au cours des 4 décennies. Mais cette diminution n’est pas uniforme. Dans le nord du pays, la pluviométrie moyenne est passée de 800 mm durant la décennie 50 à 600 mm durant la décennie 80. Dans le sud du pays, la pluviométrie avoisine toujours les 2800 mm.

Les décennies 50 et 60 ont une pluviométrie moyenne très voisine. Durant la décennie 50, la zone la plus arrosée (> 1200 mm) englobait la région du Plateau Central. Dorénavant, elle a pour limite nord le 8ème parallèle qui passe sous cette région. Au nord du Plateau Central, la pluviométrie est désormais inférieure à 800 mm.

Globalement, les décennies 50 et 60 sont excédentaires par rapport aux décennies 70 et 80.

Durant la décennie 50, les régions d’Abuja, de Lagos et de Yola échappent à ce phénomène. Tout le nord du pays est fortement excédentaire.

Au cours de la décennie 70, un axe Maiduguri - Golfe de Guinée partage le pays : de part et d’autre de cet axe, le déficit pluviométrique s’accroît.

Au cours de la décennie 80, le déficit pluviométrique est très intense dans le nord du pays. Il est quasiment nul le long de la frontière camerounaise.

Cartes

Localisation des postes pluviométriques

Isohyètes

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes

    Isohyètes caractéristiques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques

    Indices pluviométriques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des indices pluviométriques


    Tests de détection de ruptures dans les chronologies de pluviométrie annuelle

    L’information est plus parcellaire. Elle est peu représentative le long de la frontière camerounaise et le long de la frontière béninoise.

    Lorsque les méthodes statistiques ont révélé une anomalie ou une rupture, elle se traduit par une diminution de la pluviométrie qui, en moyenne, a atteint 19.3%. Les pourcentages les plus importants ont été estimés dans le nord du pays.

    Sur plus d’1/3 des postes étudiés, les tests n’ont pas détecté un tel phénomène. Les postes concernés sont tous situés au sud du pays.

    Les dates de ruptures ne sont pas clairement définies et sont assez dispersées dans le temps.

    Carte et Tableau

    Localisation des postes pluviométriques

    Test de détection des ruptures


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