République Centrafricaine

Superficie : 622 984 Km²



Cartographie des variations de la pluviométrie annuelle

L’information pluviométrique est assez bien répartie sur l’ensemble du territoire sauf, peut-être, dans le nord.

En général, la pluviométrie croît du nord vers le sud. Il y a cependant 2 exceptions : 1/ à l’ouest, dans la région du massif de Yadé, sur les Hauts - Plateaux et dans la zone de forêt dense, plus au sud, 2/ à la frontière du Zaïre, autour de la ville de Bangassou, zone de forêt dense. Les zones de Hauts - Plateaux et de forêt dense introduisent quelques « perturbations » dans le tracé des isohyètes qui traduisent leurs effets pluviogènes comme on peut le constater ailleurs (Bénin par exemple). Ces effets pluviogènes semblent s’atténuer au cours de la décennie 80 et ne suffisent pas à compenser la variabilité des précipitations qui se traduit, là encore, par une forte diminution de la pluviométrie.

La pluviométrie a baissé au cours des 4 décennies. Cette baisse n’a pas été homogène sur tout le territoire. Elle a été importante dans la moitié nord du pays et presque inexistante à l’est (s’agit-il de la limite est de l’extension du phénomène de variabilité climatique?). La zone à forte pluviométrie (> 1400 mm) a nettement reculé dans le nord et dans l’ouest.

La décennie 50 est fortement excédentaire au nord-ouest sur le bassin amont du Chari. Par contre, la décennie 60 est excédentaire à l’est du pays mais aussi sur le bassin du Chari. Au cours de la décennie 70, un phénomène modéré de déficit pluviométrique se met en place sur tout le pays. Il devient maximal durant la décennie 80 sur le bassin amont du Chari et moindre ailleurs.

Cartes

Localisation des postes pluviométriques

Isohyètes

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes

    Isohyètes caractéristiques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques

    Indices pluviométriques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des indices pluviométriques


    Tests de détection de ruptures dans les chronologies de pluviométrie annuelle

    L’information est très dense sur près de 2/3 du pays. Elle est plus faible dans le nord du pays.

    Lorsque les méthodes statistiques ont révélé une anomalie ou une rupture dans les séries pluviométriques, elle se traduit par une baisse de la pluviométrie qui, en moyenne, atteint 17.5%. Seule la moitié des postes a connu un tel phénomène. Les pourcentages de diminution de la pluviométrie sont assez faibles sauf dans le nord du pays et sur le bassin amont du Chari. La plupart des postes « sans rupture » est située le long de la frontière sud du pays, en zone de forêt dense, et dans certains cas à l’est du pays.

    Les dates sont assez dispersées dans le temps mais on peut dégager une tendance à l’apparition du phénomène de rupture au cours de la fin de la décennie 60.

    Carte et Tableau

    Localisation des postes pluviométriques

    Test de détection des ruptures


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