Sénégal et Gambie

Superficie : 196 722 Km² pour le Sénégal et 11 925 Km² pour la Gambie



Notre étude s’est limitée au sud du 14ème parallèle qui passe au niveau de la ville de Koungheul.

Cartographie des variations de la pluviométrie annuelle

L’information pluviométrique n’est pas très dense.

La pluviométrie croît du nord vers le sud.

La pluviométrie a baissé très fortement au cours des 4 décennies. Dés la décennie 60, on commence à enregistrer ce phénomène (c'est à noter car cette observation ne se retrouve guère dans les autres pays étudiés). Le déficit pluviométrique s’installe durant la décennie 1970 et s’amplifie considérablement durant la décennie 1980. La zone étudiée au nord de la Gambie a vu sa pluviométrie annuelle diminuer de 1000-1100 mm à 700-800 mm. Quant à la région de Ziguinchor, elle est passée de 1600 mm à 1100 mm.

La zone à forte pluviométrie (> 1400 mm) disparaît dès la décennie 70. La zone à faible pluviométrie (< 1000 mm) de la décennie 1950 correspond à l’extrémité sud de la région du Ferlo, partie centrale du Sénégal, caractérisée par une très faible pluviométrie. Cette zone s’étend peu à peu et, durant la décennie 1980, c’est pratiquement toute la région étudiée qui a une pluviométrie voisine ou inférieure à 1000 mm.

La décennie 50 est nettement excédentaire par rapport aux 3 autres décennies. Le déficit est très accentué durant la décennie 80 sauf à l’est (région de Niokolo Koba sur les contreforts du Fouta Djalon).

Cartes

Localisation des postes pluviométriques

Isohyètes

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes

    Isohyètes caractéristiques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des isohyètes caractéristiques

    Indices pluviométriques

  • 1950
  • 1960
  • 1970
  • 1980
  • Vue d'ensemble des indices pluviométriques


    Tests de détection de ruptures dans les chronologies de pluviométrie annuelle

    L’information est beaucoup plus dense qu’auparavant.

    Pour tous les postes étudiés, les méthodes statistiques ont révélé une rupture dans les chronologies de pluviométrie annuelle qui se traduit par une chute brutale de celle-ci. En moyenne, le déficit pluviométrique atteint 25%. Les valeurs sont très fortes sauf vers le Fouta Djalon, zone déjà évoquée au-dessus.

    Les dates de rupture sont très homogènes et tournent autour de l’année 1967.

    Carte et Tableau

    Localisation des postes pluviométriques

    Test de détection des ruptures


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