Superficie :1 284 000 Km²
Notre étude s’est limitée au sud du 14ème parallèle.
Il y a une très forte concentration de postes dans le sud du pays. Elle est faible ailleurs.
La pluviométrie croît du nord vers le sud. Dans la région de Moundou-Doba-Guidari, on observe un sommet que l’on peut, peut-être, expliquer par la présence des Monts de Lam à l’extrême sud-ouest du pays. La pluviométrie annuelle a baissé au cours des 4 décennies. Ce phénomène s’est mis en place progressivement pour atteindre son maximum durant la décennie 1980. N’Djamena a vu sa pluviométrie annuelle passer de près de 900 mm durant la décennie 50 à près de 700 mm durant la décennie 80.
La zone à pluviométrie faible (< 800 mm) qui couvrait moins d’1/4 du territoire étudié durant la décennie 50, couvre dorénavant 2/3 de cette zone. Quant à la zone à pluviométrie forte (> 1000 mm), elle a pratiquement disparu lors de la dernière décennie.
Au cours de la dernière décennie, le déficit pluviométrique est très important sur l’ensemble de la zone étudiée. Il est moindre sur le bassin du Chari et du Logone, vaste cuvette. Ce phénomène apparaît au cours de la décennie 70.
Les postes retenus sont presque tous situés autour du 10ème parallèle dans la cuvette du bassin du Chari et du Logone.
Les résultats des tests statistiques ne sont pas toujours très nets même si la pluviométrie annuelle a diminué. C’est peut-être plus un phénomène de tendance à la diminution de la pluviométrie qu’une diminution brutale qu’a connu le Tchad. En moyenne, lorsqu’une anomalie ou une rupture a été révélée, la pluviométrie annuelle a baissé de 20%. La valeur la plus forte est observée au poste de Mongo qui est le poste situé le plus au nord parmi ceux étudiés. Pour les autres postes, les pourcentages sont assez faibles et confirment les observations faites au paragraphe précédent.
On observe une forte dispersion des dates de ruptures indiquant un phénomène peu marqué sur les postes étudiés.