Superficie : 56 785 Km²
Le territoire est très allongé et les postes retenus s’alignent presque le long d’un axe nord-sud. La répartition de ceux-ci n’est donc pas très bonne.
La partie centrale du pays (plateaux centraux bordés à l’ouest par le massif des monts Togo) est la zone la plus arrosée. Au nord, la pluviométrie est moindre et, curieusement, au sud (plaine) également. Une des explications avancées tient à l’orientation de la côte, plus parallèle aux flux de mousson et donc moins propice aux précipitations.
Au cours des 4 décennies, la pluviométrie décroît légèrement. La décennie 60 est une décennie plus arrosée que les autres. La zone à forte pluviométrie (> 1250 mm) connaît une extension maximale durant la décennie 60. Puis elle régresse pour ne plus se cantonner que dans la région d’Atakpamé (avancée des Monts Togo vers la plaine orientale) durant la décennie 80. La zone à pluviométrie intermédiaire (< 1250 mm et > 1100 mm) ne concerne plus que la partie centrale du pays. Elle a pratiquement pris la place de la zone à forte pluviométrie des décennies 50 et 60. La zone à faible pluviométrie (< 1100 mm) n’a eu qu’une extension limitée.
Sur l’ensemble du territoire, les décennies 70 et 80 apparaissent comme légèrement déficitaires. Le déficit est plus important dans le nord.
La remarque faite au paragraphe précédent sur l’implantation des postes peut être reprise ici. L’information est cependant très dense à l'extrême sud (plaine), dans la zone côtière.
Lorsqu’une anomalie ou une rupture a été révélée par les méthodes statistiques, elle se traduit dans tous les cas par une baisse de la pluviométrie annuelle. En moyenne, elle atteint 16.1%. Sur 1/3 des stations, ce phénomène n’apparaît pas dans les séries de données. Les pourcentages obtenus sont faibles et traduisent la faible ampleur du phénomène même si celui-ci est réel.
Les dates de rupture sont très dispersées dans le temps. Cela traduit un phénomène de déficit pluvieux moins brutal que ce qui a pu être enregistré dans d’autres pays.